- embolus
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⇒EMBOLE, EMBOLUS, subst. masc.MÉD. (pathol.). Corps étranger de nature solide, liquide ou gazeuse qui provoque l'embolie. Cet embolus circule dans les artères, tant que celles-ci assez larges peuvent le laisser passer (GARCIN, Guide vétér., 1944, p. 200).Prononc. :[
], cf. Lar. Lang. fr. Étymol. et Hist. A. 1838 antiq. embole « éperon de la proue des navires » (Ac. compl. 1842). B. 1857 pathol. embolus (Journ. de méd. et de chir. pratiques, XXVIII, 446 ds QUEM. Fichier); 1870 embole (Lar. 19e). A empr. au lat. impérial embolum, gr.
« éperon de vaisseau ». B empr. au lat. impérial embolus gr.
« piston d'une pompe ».
ÉTYM. 1870, embole; embolus, 1857; du grec embolê « action de jeter dans; inversion », de emballein « jeter dans, sur ».❖♦ Pathol. Tout corps étranger qui peut provoquer une embolie. || « Le thrombus peut aussi se fragmenter en plusieurs amas cellulaires : les emboles qui, véhiculés par le sang, peuvent oblitérer une artériole, entraînant un infarctus du tissu normalement irrigué. L'embole peut aussi être constitué uniquement d'un agrégat de plaquettes » (Sciences et Avenir, no 22, p. 37).0 Ce professeur a vu une dame qui tout à coup avait éprouvé un engourdissement de la main suivi plus tard de la gangrène des doigts. C'était un embolus qui avait oblitéré l'artère brachiale (…) Les autopsies ont démontré qu'un embolus, c'est-à-dire une concrétion fibrineuse développée sur les valvules du cœur ou flottant dans le système artériel, peut fermer la lumière d'un vaisseau, et devenir ainsi une cause d'asphyxie locale.Journal de médecine et de chirurgie pratiques, XXVIII, p. 446, 1857, in D. D. L.
Encyclopédie Universelle. 2012.